Voitures anciennes: La 3D au secours des vieilles carrosseries

Deux étudiants récemment diplômés, Bastien Vanlathem et Gauthier Laviron, ont créé Gryp, une société qui fabrique des pièces en 3D pour les voitures anciennes et de collection.

Les débuts de GRYP dans le milieu de l'impression 3D pour voitures anciennes

Dans le bureau de poche d’une résidence des Chartrons, l’imprimante 3D crache une pièce coudée en plastique orange. Ça n’a l’air de rien mais ce sera bientôt l’indispensable joint reliant l’accoudoir à la portière dans une BMW 3 litres CS. Les voitures anciennes et leurs pièces détachées ont disparues du catalogue du constructeur. 

C’est là qu’interviennent Bastien Vanlathem et Gauthier Laviron avec leur imprimante dans le petit bureau des Chartrons. Les deux jeunes gens se sont rencontrés sur les bancs de l’Institut de management de l’Université de Bordeaux (IAE). Le temps de s’apercevoir qu’ils partageaient une passion commune, les anciennes voitures, l’idée était née. La même envie de créer une entreprise leur a permis de se lancer : fabriquer en 3D des pièces pour carrosseries anciennes devenues introuvables ou hors du prix.

Les premières pièces de voitures anciennes imprimées

Lauréats, en Juin dernier, de l’appel à projet d’UBeeLab, les voilà déjà à pied d’œuvre avec Gryp3d. L’incubateur d’entreprises attaché à l’Université de Bordeaux, a sollicité le lancement de leur start-up toute neuve. Pommeau de vitesse pour Peugeot, sigles de constructeurs ou même picots permettant de clipser le fameux Jaguar sur la calandre des voitures sportives sont déjà sortis d’une imprimante payée à 4000 euros. C’est Gauthier qui, sur son ordinateur, modélise les pièces. En jouant les Sherlock Holmes pour les reconstituer d’après photos, dessins et mesures variées il dessine en 3d les pièces. Coton quand, comme c’était le cas pour la pièce d’accoudoir de la BMW, l’objet étant en pièces détachées pas complètes. « L’avantage de l’impression 3D, c’est qu’on peut vraiment faire du sur-mesure. En effet, cela s’applique y compris pour les matériaux et les couleurs de couverture », dit-il.

Notre réseaux de collectionneurs automobiles anciennes

Sans compter que, si l’imprimante produit pour l’instant en plastique incassable, la technologie évolue tellement vite que tous les matériaux seront bientôt possibles. Y compris pour des pièces mécaniques ? « Oui, mais les pièces sont moins rares et le marché est donc moins attractif », explique Bastien Vanlathem. Dans le duo, c’est plutôt lui qui prospecte. Sans trop de mal. En fait, Gryp est née d’Auto Exception et Cie, une société de courtage en voitures de collection. Cette dernière, montée par les deux compères fut l’occasion de se constituer un bon réseau de collectionneurs. Réseau cultivé depuis, lors des rassemblements de spécialistes en Gironde et partout en France. « Il y a 700 000 véhicules de collection immatriculées en France pour un chiffre d’affaires de 4 milliards », résume le Belge de l’équipe.

Pour l’instant, Gryp travaille plutôt sur des « youngtimers », des voitures des années 1970-1990 mais ne s’interdit rien. A quel prix ? Impossible à savoir. La fabrication n’est guère coûteuse mais tout dépend de la rareté de la pièce fournie, puis du temps de post-production. Une pièce nécessitant une finition complexe ou personnalisé coutera plus chère. Pour la BMW, par exemple, elle n’existait plus du tout.

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